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«Les substances et les médicaments actuellement utilisés pour aider les personnes à réduire leur consommation de cigarettes et à arrêter de fumer ne sont pas efficaces, ont des effets négatifs et ne sont pas faciles à gérer», a noté le Dr. Sharon Rabinovitz Shenkar, chargé de l'étude. Et d'ajouter: «Les résultats de cette étude ont montré que les oméga-3, des compléments alimentaires faciles d'accès, abordables et sans effets secondaires, réduisaient de manière significative la consommation de tabac».

La communauté scientifiques souligne régulièrement que la cigarette neutralise les acides gras essentiels présents dans le cerveau, plus particulièrement les oméga-3. Selon ces dernières recherches, cette carence peut entraîner des troubles cellulaires cérébraux, interrompant la neurotransmission dans des zones du cerveau associées au plaisir et à la satisfaction.

«Des études précédentes avaient montré qu'un déséquilibre en oméga-3 était aussi lié à certaines troubles mentaux, comme la dépression et l'incapacité à faire face à la pression et au stress, a précisé le Dr. Shenkar. La pression et le stress sont en retour associés au besoin de fumer. Il est aussi bien connu que le niveau de stress et de tension augmente chez les personnes en sevrage tabagique. Malgré cela, les liens entre tous ces facteurs n'avait pas été étudié jusqu'à ce jour.»

Le Dr. Rabinovitz Shenkar a fait appel à 48 participants âgés de 18 à 45 ans, qui fumaient au moins 10 cigarettes par jour, et en moyenne 14 cigarettes quotidiennes. Ils avaient tous commencés à fumer avant leurs 18 ans, soit en moyenne depuis 11 ans. On les a scindés en deux groupes: le premier a dû prendre des comprimés d'acides gras EPA de 2,710 mg par jour et d'autres de 2,040 mg de DHA, soit cinq capsules d'oméga-3 au quotidien, et le second groupe recevait un placebo.

Même si, à aucun moment les scientifiques n'avaient demandé aux sujets de réduire leur consommation de tabac, après 30 jours, les personnes qui avaient pris les compléments fumaient deux cigarettes de mois par jour, soit 11%. Autre fait intéressant, un mois après la fin de la prise du traitement, leurs envies de nicotine ne revenaient pas à leur niveau précédant le début de l'expérience.

Cette étude a été relayée par le Journal of Psychopharmacology.

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