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Dans «L’Equipe», les sportives brisent le tabou des règles

Dans «L’Equipe», les sportives brisent le tabou des règles

La couverture marquante du magazine paru le 18 février 2017.

© L'Equipe

Dans son supplément hebdomadaire paru samedi 18 février 2017, «L’Equipe» consacre 8 pages à une enquête sur les règles des sportives. Intitulée «Les championnes brisent le dernier tabou du sport», elle a été menée par trois journalistes: Béatrice Avignon, Chrystelle Bonnet et Nicolas Herbelot. Spécialiste d’athlétisme, ce dernier entendait régulièrement des sportives confier «ce n’est pas mon jour». Et l’été passé, lors des Jeux olympiques de Rio, la nageuse chinoise Fu Yuanhui en avait parlé ouvertement suite à sa décevante prestation:

Je n’ai pas nagé assez bien cette fois-ci. C’est parce que j’ai mes règles depuis hier, donc je me sens particulièrement fatiguée. Mais ce n’est pas une raison, je n’ai pas assez bien nagé.

«C’est un sujet dont il faut parler, a expliqué Chrystelle Bonnet au «Huffington Post». Le sport concerne les hommes et les femmes. Il est important de montrer que les règles peuvent avoir un impact dans la pratique des sportives.»

Douleurs et contre-performances

Dans ce dossier, la gymnaste Youna Dufournet se remémore une compétition «où une fille plus jeune était encore pliée en deux dans son lit une heure avant le concours et à qui on faisait prendre des bains chauds». Sarah Ourahmoune, médaillée d’argent des Jeux olympiques en boxe, raconte avoir «vomi partout pendant la pesée» car ses règles étaient arrivées plus tôt que prévu, soit juste avant de monter sur le ring.

Plusieurs sportives ont décliné l’invitation des journalistes et refusé de témoigner. Preuve s’il en est du «period-shaming», cette honte entourant les règles, qui touche la sphère sportive. Une femme saigne en moyenne 6 ans et demi non stop dans son existence, mais en 2017, «les menstruations sont toujours considérées comme un truc un peu sale et tellement intime qu’il faudrait le taire et le cacher», note les rédacteurs.

Une enquête pour dire stop au period-shaming

Le but de ce dossier? Provoquer une prise de conscience, tant auprès des entraîneurs masculins qui ignorent ce problème qu’auprès des sportives elles-mêmes qui minimisent l’influence des règles sur leurs performances. Une première en France.


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