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Le surpoids protégerait d’Alzheimer

Le surpoids protégerait d’Alzheimer

Dans la série «Grey’s Anatomy», Ellis Grey (Kate Burton), la maman de Meredith Grey (Ellen Pompeo), était atteinte de la maladie d’Alzheimer.

© Grey’s Anatomy

Etre gros protégerait de la maladie d’Alzheimer. C’est la conclusion d’une vaste et longue étude britannique publiée le 10 avril 2014 dans la revue médicale «The Lancet Diabetes and Endocrinology». http://www.thelancet.com/journals/landia/onlineFirst Un résultat qui va à l’encontre de précédents travaux menés sur le sujet: jusqu’ici, les recherches scientifiques sur le sujet avait établi, au contraire, un lien entre le surpoids et les démences qui touchent près de 50 millions de personnes dans le monde.

Selon cette nouvelle étude, les personnes de 40 à 55 ans à l'indice de masse corporel (IMC) inférieur à 20 présentent un risque accru de 34% de présenter des démences plus tard dans leur vie, par rapport à celles affichant un IMC normal (entre 20 et 25). Plus étonnant encore, les personnes atteintes d'obésité morbide (IMC supérieur à 40) ont, elles, un risque de démence diminué de 29% par rapport aux personnes de poids normal. Même en ajustant leurs résultats pour tenir compte d’autres facteurs de risque comme l’alcool et le tabac, les chercheurs ont pu établir un lien entre l’augmentation de l’IMC et l’abaissement progressif du risque de démence.

Résultats inexpliqués

Ces travaux s’appuient sur les dossier médicaux de près de 2 millions de Britanniques d’âge moyen (âge médian de 55 ans au début de l’étude) et ayant un IMC moyen de 26. Ces personnes ont été suivies pendant une période maximum d'une vingtaine d'années durant lesquelles 45’507 ont fait l'objet d'un diagnostic de démence, rapporte le site www.20minutes.fr.

Le Dr Nawab Qizilbash, l'épidémiologiste qui a coordonné l'étude, avoue être, à ce jour, incapable d'expliquer ces résultats: «De nombreux facteurs tels que le régime alimentaire, l'activité physique, la fragilité, les facteurs génétiques ou les modifications de poids liées à d’autres pathologies pourraient jouer un rôle.» D’autant que jusqu'ici, les recherches scientifiques avaient plutôt établi un lien entre le surpoids et les démences.

En particulier, certains paramètres, comme l'hypertension artérielle, l'hypercholestérolémie, le diabète, ont été désignés comme des facteurs de risque associés à la maladie d'Alzheimer. L'idée prévaut que ces risques agiraient par le biais d'une altération vasculaire du cerveau qui, combinée avec les lésions spécifiques d'Alzheimer, contribue à une dégradation plus rapide de l'organe.

En 2013, la revue «Diabetes» publiait également une étude française menée sur la souris pointant le rôle de l'obésité sur les lésions du cerveau. En effet, les scientifiques ont démontré que les rongeurs ayant suivi un régime riche en graisse souffraient d'une maladie d'Alzheimer aggravée, leur surpoids lié à leur alimentation déséquilibrée participant à l’accumulation de protéines tau anormales dans les neurones, prolifération qui entraîne une dégénérescence du cerveau.

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