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Les labels comme "sans gluten" et "sans produits laitiers" affichent une croissance phénoménale au Royaume-Uni, emmenés par les consommateurs qui sont de plus en plus nombreux à indiquer être touchés par des intolérances alimentaires ou à changer de régime, d'après une étude du groupe Mintel reprise par FoodManufacture.co.uk.

Lors du colloque "FreeFrom Allergy & Intolerance" de l'industrie alimentaire qui s'est tenu en Angleterre la semaine dernière, les acteurs du secteur ont appris que les ventes annuelles de produits alimentaires allaient passer de £303 millions (€347 millions) à £519 millions (€595 millions) d'ici 2016, d'après les prévisions de Mintel.

Dans la même étude, les analystes ont indiqué que les ventes de produits estampillés "dairy-free" ("sans produits laitiers"), apprécié des personnes intolérantes au lactose et des végétaliens, avaient dépassé celles de produits sans gluten pour la première fois cette année. Le label "sans produits laitiers" devrait continuer de se développer plus rapidement, d'après David Jago, directeur des recherches chez Mintel. Les labels garantissant l'absence d'un poduit existent pour le blé, le gluten, les noix, le soja ou les oeufs.

L'étude de Mintel montre que les consommateurs qui souffrent d'allergie confirmées par un diagnostic médical constituaient une faible proportion du marché pour ce type de label, d'après David Jago, les consommateurs étant de plus en plus nombreux à prendre leurs précautions, sans diagnostic préalable. "Un consommateur sur dix [est dans ce cas]", d'après David Jago. "Cela montre à quel point ce phénomène se banalise".

Le Royaume-Uni est le leader européen de ce type de label, qui orne 23% de tous les nouveaux produits en boulangerie ainsi qu'aux rayons pâtes et céréales de petit-déjeuner. La UK Food Standards Agency a par ailleurs publié dans sa newsletter de septembre un article intitulé "La glace, un danger mortel?" qui conseille de bien vérifier la composition des crèmes glacées prétendant être "sans produits laitiers".

Le paradoxe de la législation britannique pousse les fabricants à employer une quantité minimale de protéines de lait pour qu'un produit puisse être considéré comme une crème glacée. Cela représente un danger pour les personnes intolérantes au lactose, d'après l'article.

fdin.org.uk/seminars/freefrom-allergy-intolerance

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