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Amours, amis, travail... comment Facebook a changé nos vies

Facebook, c'est un peu comme une fête virtuelle qui durerait nuit et jour: on y rencontre les amis de ses amis, on y remarque le joli minois de l'un sur sa "photo profil" ou la répartie désopilante de l'autre sur ses commentaires. On s'y aborde, on s'y courtise. Un badinage virtuel qui peut déboucher sur une histoire d'amour bien réelle, comme pour Sandrine, qui vivait en Italie et a rencontré sur le réseau social Antoine, qui habitait Paris. Ils ont aujourd'hui une petite fille.

"On jouait tous les deux sur une application Facebook et on s'est retrouvé à +combattre+ un ami commun", raconte Sandrine. "Ca a commencé par quelques échanges débiles du genre +tu le touches pas, il est à moi+, puis on a continué à échanger des petits messages, puis de longs mails... Avant une rencontre haute en émotions deux mois plus tard". Ce véritable annuaire planétaire, qui recense plus de 800 millions de membres actifs, permet aussi de retrouver des amis ou des parents perdus de vue, mieux qu'un détective privé.

Caner Ongun, turc de 44 ans résidant à New York, avait perdu la trace de son ami Cetin depuis 15 ans. Il savait qu'il s'était installé à Veracruz, au Mexique, mais ni les recherches internet, ni les recherches par téléphone ne lui avaient permis de le localiser. Lorsqu'il s'est inscrit sur Facebook en 2007, il ne lui a fallu que quelques clics pour retrouver Cetin, membre du réseau.

Lui-même avait quitté la Turquie après avoir divorcé. Marin, il était resté de longs mois sans communiquer avec son ex-femme et sa petite fille, qui avaient déménagé entre-temps, et elles-mêmes n'arrivaient plus à le joindre, imaginant le pire. "Un jour, j'ai tapé le nom de ma fille sur Google. Je suis tombé sur sa page Facebook. Je ne savais même pas ce qu'était Facebook", raconte Cetin, qui depuis a renoué un contact quasi quotidien avec sa fille, même s'ils ne se sont toujours pas revus "en vrai".

L'américaine Amy raconte, elle, avoir retrouvé la trace de sa meilleure amie de lycée. "Nous étions allées dans des universités différentes. Nous ne nous étions pas parlé depuis 20 ans quand je l'ai trouvée sur Facebook. En fait, elle habitait près de chez ma mère pendant tout ce temps". Facebook, c'est l'outil idéal d'un monde de plus en plus globalisé: "j'ai 99 amis à Sydney où je vis, sur un total de 1.053... ", explique l'australien Stephen Todd, consultant pour le magazine de mode Supply. "Facebook me permet de rester proche de mes amis aux quatre coins du monde, que ce soit une discussion incisive, ou encore mieux, banale, comme dans la vie", ajoute-t-il.

Facebook c'est aussi une vitrine géante d'autopromotion. La plasticienne Bénédicte Klène fait connaître ses oeuvres sur sa page, la designer Joomi Lim ses bijoux. Stéphanie Chayet, journaliste française installée à New York, virtuose du statut en forme de boutade, avait écrit cet été: "l'oseille est le nouvel épinard". Ses rédacteurs en chef lui ont aussitôt commandé un article sur les "nouveaux snobismes culinaires". Sa soeur Camille a trouvé un stage après être tombée sur un statut qui disait "le Paris American Club cherche une stagiaire", son amie professeure de yoga a trouvé ses premiers élèves sur le réseau, etc.

Quant à Gilles Verdiani, co-scénariste de l'Amour dure trois ans, film de Frédéric Beigbeder actuellement en salles, c'est l'ensemble de ses statuts entre 2009 et 2010, inspirés de sa récente paternité, qui ont donné naissance à un livre, qui paraîtra chez Julliard en mai.

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