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«On a tous en nous quelque chose de Johnny» a tweeté Emmanuel Macron à l’annonce de la mort du «monument français». Dans le noir, encore assise dans mon lit en apprenant la news ce matin du 6 décembre 2017, avec la lumière de mon iPhone – le nouveau briquet des concerts - je me rappelle de quelle manière Johnny Hallyday a rythmé ma vie de petite française. Mes parents, grands fans, (mon père jeune ressemblait comme deux gouttes d’eau à la star, je vous posterai à mon retour chez moi une photo) n’hésitaient pas à nous passer les albums. Ainsi, les titres «Requiem pour un fou», «Un jour viendra», «Sang pour sang» ou «Marie» m’évoquent autant de trajets en voiture sur l’A7 pour descendre en vacances à la mer.

Johnny, la bande-son de notre vie

Se rappeler des plus grands tubes du chanteur décédé à 74 ans, c’est aussi revoir des flashbacks de ma mère, mon père, mes sœurs et moi, à des âges différents, des tranches de vie, des expériences vestimentaires (la casquette Von Dutch vous vous rappelez?) ou capillaires, des dîners festifs entre amis avec les vinyles de l’interprète de «Noir c’est noir» qui tournaient jusqu’à tard dans la nuit…

Réaliser la mort de l’idole aux 110 millions de disques vendus, c’est avouer (probablement comme beaucoup de monde) que j’étais un peu trop snob pour dire que je l’admirais. A bien y réfléchir, oui, j’ai bien quelque chose en moi de Johnny. L’amour de l’Amérique, des tatouages, des jeux de mots, des mélodies nostalgiques… Et ce même culte de la famille.

Car si Johnny était le symbole d’une réussite bien trop souvent jalousée, il était aussi le totem d’une tribu follement inspirante, formée avec ses deux filles et sa femme Laeticia, qui partageait sa vie depuis plus de 20 ans.

Oui, j’ai aimé suivre le couple mythique sur les réseaux sociaux. Elle, en particulier, qui n’hésitait jamais à partager des instants de leur vie très privée et très V.I.P sur Instagram. Laeticia, qui a été à côté de son époux dans tous ses combats, y compris l'ultime contre un cancer du poumon, ne partageait d’ailleurs plus de photos sur son compte ces derniers temps… Un manque de communication qui laissait présager du pire.

Ce 6 décembre, elle a tout de même soufflé ces quelques phrases au sujet de la disparition de l’amour de sa vie:

Johnny est parti. J’écris ces mots sans y croire. Et pourtant c’est bien cela. Mon homme n’est plus. Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité.

Aujourd’hui, j’ai le cœur un peu brisé et des bouts de refrain qui ne cessent de s’entasser dans ma tête… En toute sincérité, qui n’a jamais rêvé qu’on lui souffle à l’oreille; Je te promets la vie de mes rires à mes larmes?


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