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À 9 ans, la petite-fille de Martin Luther King prononce un émouvant discours anti-armes

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Invitée à prendre le micro par Jaclyn Corin, une élève du lycée Stoneman Douglas, Yolanda a entamé un discours énergique, acclamée par des milliers de personnes.

© Reuters / Aaron P. Bernstein

En février 2018, une fusillade dérobait la vie de 17 personnes, dans un lycée de Parkland, en Floride. Un ancien élève avait fait irruption dans l'établissement secondaire, avant d'ouvrir le feu sur tous ceux qu'il rencontrait sur son passage, élèves et professeurs confondus. Profondément choquée, la jeunesse américaine se disait révoltée, bien décidée à tout faire pour que ce genre de drame ne se reproduise plus. Elle a tenu parole: le 24 mars 2018, lors d'une immense manifestation, 800 000 Américains se sont rassemblés pour protester contre la possession d'armes, autorisée de façon bien trop souple à leur goût.

Les nombreuses marches, organisées dans plus de 800 villes, exigeaient toutes fermement l'instauration de davantage de restrictions quant à l'achat d'armes à feu. Les mouvements se sont réunis sous le nom de «March for our lives» («la marche pour nos vies»), et étaient largement menés par des jeunes, lesquels se sentent plus concernés que jamais par ce problème.

C'est à Washington, la capitale des Etats-Unis, qu'a eu lieu le plus grand rassemblement du pays. Parmi la foule de manifestants se trouvait une enfant dotée d'un nom de famille rempli d'Histoire: il s'agit de Yolanda Renée King, petite-fille de Martin Luther King.

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«I have a dream» version 2018

Invitée à prendre le micro par Jaclyn Corin, une élève du lycée Stoneman Douglas, Yolanda a entamé un discours énergique, acclamée par l'assemblée. Dans un émouvant clin d'oeil à son grand-père, elle s'est permis de reprendre les termes du célébrissime «I have a dream», prononcé le 28 août 1963, également à Washington.

«Mon grand-père rêvait que ses quatre enfants ne soient pas jugés par la couleur de leur peau, mais par leur caractère. Moi, je rêve que... trop c’est trop! Il ne devrait pas y avoir d'armes dans ce monde. Un point, c’est tout.»

Sous une valse d'applaudissements, la jeune fille de 9 ans a ensuite emmené la foule dans un refrain motivant, leur demandant de répéter après elle: «Passez le mot! Vous avez entendu? Au-travers de la nation toute entière! Nous serons une grande génération!»

Martin Luther King aurait été incroyablement fier de sa petite-fille: en quelques phrases à peine, Yolanda est parvenue à rassembler des milliers de personnes dans un seul et même but: travailler ensemble, pour construire un monde meilleur.

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