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«Cela fait seulement 16 heures que je suis une maman, et j’ai échoué»

«Cela fait seulement 16 heures que je suis une maman, et j’ai échoué»
© DR

Être parent au foyer est loin d’être un job facile. Et lorsque l’on se retrouve seule(e) à devoir gérer le navire, c’est souvent le début des catastrophes… Brad Kearns, 27 ans, en a fait l’expérience. Cet Australien père de 2 enfants (Knox, 2 ans et Finn, 6 semaines) a reçu un message de sa femme Sarah lui annonçant qu’elle avait été amenée à l’hôpital pour un problème de reins. Brad a alors dû rentrer s’occuper de ses fils. Ce qu’il n’avait jamais fait seul auparavant.

Des autocollants et des pleurs

Dans son post publié sur Facebook et partagé plus de 19 000 fois, il explique de quelle manière il a dû jongler entre les rugissements de Knox et les pleurs de Finn. Afin que l’aîné reste calme, Brad a accepté de le laisser coller des autocollants sur ses jambes. Le père de famille s’est également attendri en regardant son petit garçon fermer les yeux à l'heure du coucher: «C’est vraiment magnifique, c’est un si beau moment, plein de sérénité, que vous partagez avec eux». Mais les choses se sont vite gâtées: Finn n’a pas voulu dormir et a pleuré non-stop juqu’à 5h30 du matin, soit l’heure à laquelle une nouvelle journée de père au foyer commence. «Savez-vous que la privation de sommeil est une forme de torture?», écrit Brad.

Une photo publiée par DaDMuM (@dadmumlife) le

A l'aube, on frappe à la porte: la belle-mère de Brad passe à l’improviste. Les cheveux en bataille, pas encore rasé ni douché et portant les mêmes vêtements que la veille, le jeune papa n’était pas à son avantage:

C’est le moment où j’ai compris que j’avais échoué. Et c’est aussi le moment où j’ai compris qu’elle avait compris que j’avais échoué. Une vulnérabilité qu’on essaie de cacher au mieux normalement. Cela fait seulement 16 heures que je suis maman et j’ai échoué. Je n’ai même pas réussi à m’occuper de ma propre hygiène corporelle, et encore moins à tenir la maison, éduquer les enfants, préparer à manger ou même envisager de sortir pour leur faire faire des activités.

Chaque jour, Brad tient désormais un journal sur Facebook, car Sarah voulait savoir ce qui se passait à la maison. «C’est dur, c’est tellement dur, écrit-il à la fin du 2e jour. Je ne sais pas comment les parents seuls s’en sortent. Je ne comprends pas comment la société peut avoir de telles attentes.» Des milliers de personnes ont liké, partagé et commenté les posts de Brad. Mais certains se sont aussi indignés du fait qu’il utilise l’expression «être maman» à la place d’«être parent au foyer».


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