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#MeToo, roses blanches, Blue Ivy: 6 moments forts des Grammys

#MeToo, roses blanches, Blue Ivy: 6 moments forts des Grammys

Au cours de la soirée, Janelle Monae a livré un discours vibrant et déclenché un tonnerre d'applaudissements.

© Timothy A. Clary / AFP

1. Des roses blanches pour #MeToo et «Time's Up»

Ces deux mouvements anti-harcèlement et pour l'égalité des femmes ont eu leur moment dimanche 28 janvier 2018. Non seulement de nombreux invités arboraient des roses blanches en signe de solidarité, mais les chanteuses Janelle Monae et Kesha ont livré l'une un vibrant discours, l'autre sa chanson «Praying» en forme de témoignage contre un producteur qu'elle accuse de l'avoir violée. Elles ont déclenché un tonnerre d'applaudissements et des larmes du public.

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L'idée de porter des roses blanches aux Grammys avait été lancée il y a quelques jours à peine par un groupe de musiciennes, inquiètes de voir que le monde de la musique restait relativement apathique face au scandale qui balaie les Etats-Unis depuis le début de l'affaire Weinstein. De Lady Gaga à Sting en passant par Khalid, Rita Ora, Miley Cyrus, Kelly Clarkson ou Cindy Lauper, de nombreuses stars se sont ainsi emparées de ce nouveau symbole fort.

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En solidarité avec #MeToo et «Time's Up», Lorde a, quant à elle, décidé de laisser parler son apparence. Vêtue d'une magnifique robe rouge, la chanteuse néo-zélandaise y avait ajouté une note très personnelle. Au dos de cette dernière, elle a ainsi cousu un extrait du livre «Inflammable Essays» de Jenny Holzer:

Réjouis-toi! Nos temps sont intolérables. Prenez courage, car le pire est un signe avant-coureur du meilleur. Seule une situation désastreuse peut précipiter le renversement des oppresseurs. L'ancien et le corrompu doivent être mis aux ordures avant que le juste puisse triompher. La contradiction sera élevée. Le jugement sera accéléré par la mise en scène des perturbations des graines. L'apocalypse fleurira.

2. Mouvement anti-Trump

L'immigration que le président américain a promis d'endiguer a été célébrée sur la scène de Madison Square Garden. La chanteuse cubano-mexicaine Camila Cabello, auteure du tube «Havana», a pris la défense des «dreamers», ces immigrés arrivés illégalement aux Etats-Unis enfants que l'administration Trump envisage désormais d'expulser et présenté une vidéo de U2, chantant sur un bateau, la statue de la Liberté symbole d'ouverture aux migrants en toile de fond. Quant à la rivale malheureuse de Donald Trump, l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton, elle a fait une apparition surprise, en lisant un extrait du livre polémique sur la Maison-Blanche «Fire and Fury».

Pour débuter la cérémonie, Kendrick Lamar, a mis toute l’assistance d’accord avec une interprétation magistrale de l’un de ses titres les plus engagés, «XXX». Ce dernier évoque les meurtres de jeunes hommes noirs en Amérique. Ce n’est pas la première fois que le rappeur marque ainsi les esprits. En 2016, sa prestation avait déjà créé la surprise: il s’était présenté entouré de danseurs menottés dans un décor de prison pour évoquer la discrimination dont sont victimes les personnes de couleur aux Etats-Unis.

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3. Hommage à Jay-Z, perdant fabuleux

Beyoncé avait été la grande perdante des Grammys 2017. Son mari Jay-Z, l'un des favoris pour cette cérémonie avec un record de huit nominations, aura été le grand perdant de la cérémonie 2018: il n’est reparti avec aucun trophée. Mais deux des vainqueurs du jour, Kendrick Lamar comme Bruno Mars, lui ont rendu un hommage appuyé, soulignant combien il les avait influencés. «Jay président!» a même lancé Lamar.

4. Une révélation de l’année qui crée la surprise (et nous inspire)

La Canadienne Alessia Cara, 21 ans, auteure notamment du tube «Scars to Your Beautiful», a défié les pronostics en remportant le trophée de «Révélation de l'année».

«Je fais semblant de remporter les Grammys depuis que je suis enfant, sous la douche», a-t-elle déclaré à l'annonce de sa victoire.

Elle a débuté en mettant en ligne sur YouTube des vidéos d'imitations humoristiques - souvent frappantes de ressemblance - de chanteuses célèbres comme Amy Winehouse ou Taylor Swift. Depuis qu'elle chante ses propres chansons, elle décline des thèmes visant à aider les jeunes à trouver leur place, comme son premier tube «Here», qui racontait sa peur d'aller à une soirée remplie de joints et de musique à plein volume.

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5. Blue Ivy demande à ses parents de se calmer

La petite Blue Ivy, 6 ans, accompagnait Jay-Z et Beyoncé pour cette occasion si spéciale. Tout de blanc vêtue, elle a passé la soirée sagement assise entre les deux. Et la caméra n’a pas manqué de saisir un moment très particulier entre les membres de la famille. Afin de pouvoir mieux entendre les discours qui se succédaient sur scène, la fillette n’a pas hésité à faire un geste de la main pour demander à son papa et à sa maman d’arrêter d’applaudir. La séquence a déjà fait le tour de la Toile… et on ne s’en lasse pas!

6. Si les Grammys revenaient à New York?

Ils devraient repartir pour Los Angeles en 2019, mais beaucoup d'invités ont salué leur retour à New York pour la première fois depuis 2003, et émis l'espoir qu'ils y restent, ce pourquoi le maire Bill de Blasio a promis de se battre. «Je crois que New York est plus la ville de la musique, et Los Angeles plus la ville du cinéma», a déclaré le rappeur Ice-T.

Et les gagnants sont…

Album de l'année: Bruno Mars, «24K Magic»

Enregistrement de l'année, attribué pour la performance globale d'un titre: Bruno Mars, «24K Magic»

Chanson de l'année, attribué aux auteurs/compositeurs: Bruno Mars avec les auteurs Brody Brown, James Fauntleroy et Philip Lawrence et l'équipe de production The Stereotypes, «That's What I Like»

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Révélation de l'année: Alessia Cara

Meilleur album de rap: Kendrick Lamar, «DAMN.»

Meilleur album rock: The War on Drugs, «A Deeper Understanding»

Meilleur album vocal pop: Ed Sheeran, «Divide»

Meilleur album de musique alternative: The National, «Sleep Well Beast»

Meilleur album de musique du monde: Ladysmith Black Mambazo, «Shaka Zulu Revisited: 30th Anniversary Celebration»

Meilleur album de musique électronique/dance: Kraftwerk, «3-D The Catalogue»

Meilleure vidéo musicale: Kendrick Lamar, «Humble»

Deux Grammys ont par ailleurs été décernés à titre posthume: le trophée de «meilleur album parlé» est revenu à Carrie Fisher, décédée en décembre 2016 à 60 ans, pour son livre audio d'anecdotes sur la saga «Star Wars», «Princess Diarist». La récompense de «meilleure performance rock» a été décernée à Leonard Cohen, mort en novembre 2016 à 82 ans, pour sa chanson-titre «You Want it Darker», sortie trois semaines avant son décès.

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