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L'actrice, qui raconte volontiers qu'elle «n'aime pas être rangée dans une case», affiche déjà une filmographie impressionnante avec le cinéma d'auteur français de Bertrand Bonnello à Christophe Honoré, de Christophe Ganz à Benoît Jacquot ou Rebecca Zlotowski.

Aux Etats-Unis aussi sa carrière prend son envol après plusieurs petits rôles auprès de grands noms du cinéma: Quentin Tarantino, Ridley Scott, Woody Allen ou dernièrement Wes Anderson. Elle a d'ailleurs avoué dans une interview qu'elle «se sentait à l'aise à Hollywood, bien plus à l'aise qu'en France».

Elle vient de jouer dans «The lobster» aux côtés de Rachel Weisz et Colin Farrell (sortie prévue en 2015) après avoir posé dans le «Vanity fair» américain spécial Oscars aux côtés des plus grandes stars telles George Clooney ou Julia Roberts.

La cote de cette jeune femme au teint de pêche, au regard de biche et à la sensualité débordante est au sommet depuis le sacre de «La vie d'Adèle» à Cannes en mai 2013, suivi du succès en salles du remake de «La belle et la bête», avec Vincent Cassel.

On l'a vue en 2014 dans «Saint Laurent» de Bonnello - qu'elle retrouve après «De la guerre» en 2007- où elle incarne l'une des muses du couturier, Loulou de la Falaise. Dans «The grand Budapest hotel» de l'Américain Wes Anderson, elle jouait la jeune fiancée pâtissière du héros de ce conte désenchanté.

Moue boudeuse et regard cristallin

Léa Seydoux, généralement décrite comme timide et plutôt mystérieuse, sait aussi sortir ses griffes. Quand on lui rappelle qu'elle est issue d'une famille intimement liée au monde du cinéma - elle est la petite-fille de Jérôme Seydoux, patron de Pathé, et la petite-nièce de Nicolas Seydoux, PDG de Gaumont -, elle rétorque qu'elle n'a jamais rien demandé à personne.

C'est encore elle, plus qu'Adèle Exarchopoulos, qui a fait voler en éclat la belle image cannoise montrant les deux actrices embrassant joyeusement le cinéaste Abdellatif Kechiche sur scène après avoir reçu tous trois la Palme d'or pour «La vie d'Adèle». Léa Seydoux attaquera à plusieurs reprises le cinéaste sur les conditions de tournage du film. Des déclarations qui lui vaudront en retour une solide inimitié de la part de Kechiche. Jusque-là, le parcours de la belle, née un 1er juillet 1985, s'était fait dans la discrétion.

Léa Seydoux prend des cours de théâtre après le lycée puis apparaît en 2005 dans le clip de Raphaël «Ne partons pas fâchés», réalisé par Olivier Dahan, puis elle décroche l'année suivante l'un des rôles principaux de «Mes copines» (2006), comédie pour ados signée Sylvie Ayme.

Imposant au gré des films sa moue boudeuse et ses yeux cristallins, elle enchaîne à partir de 2007 les rôles dans «Une vieille maîtresse» de Catherine Breillat puis «La Belle personne» de Christophe Honoré qui la choisit pour incarner une Princesse de Clèves des temps modernes (2008). Elle obtiendra sa première nomination aux Césars dans la catégorie révélation féminine.

Sa carrière prend une tournure internationale avec «Inglourious Basterds» de Tarantino en 2009, suivi l'année suivante d'une nouvelle version de «Robin des Bois» par Ridley Scott. En 2011, elle est au casting de «Minuit à Paris», de Woody Allen et de «Mission impossible: protocole fantôme».

Son talent éclate définitivement en 2012 dans «Les Adieux à la reine» de Benoît Jacquot où elle campe une dame de compagnie totalement éperdue de sa maîtresse Marie-Antoinette. Le film lui vaudra une première nomination au César de la meilleure actrice.

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