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Interview: Le groupe Daughter se confie
Découvrez les images du concert d'Igor, Elena et Rémi (de gauche à droite) en visionnant la galerie.
© Perlyphotography.com
FEMINA: Elena, que pensez-vous de Montreux?
ELENA TONRA: Nous venons d’arriver, je n’ai donc pas pu vraiment m’acclimater. Néanmoins, la ville me semble très belle, j’espère avoir plus de temps pour la découvrir. Je suis déjà venue quelque fois en Suisse avec Igor, c’est un pays que j’aime beaucoup.
D’ailleurs, la Suisse a inspiré l’une de vos chansons, «Switzerland»…
Elena: Oui, c’est vrai. C’est étrange, car nous avons écrit cette chanson avant ma première venue dans votre pays. C’est l’idée que je me faisais de la Suisse qui m’a inspirée.
Quelles sont vos icônes musicales?
REMI AGUILELLA: Mes influences changent constamment avec le temps. Mais récemment, j’ai découvert Bon Iver et Local Natives.
Elena: Jeff Buckley. J’ai commencé à l’écouter lorsque j’étais adolescente. Je me tourne régulièrement vers ses compositions, cela me fait toujours beaucoup de bien.
IGOR HAEFELI: Je n’ai pas réellement d’icônes, mais certains artistes m’inspirent énormément. L’univers et la créativité de Björk, par exemple, sont une source de créativité inépuisable.
Y a-t-il une ville qui vous inspire?
Elena: D’une étrange manière, Londres, la ville d’où je viens et où j’ai grandi, m’inspire toujours. Nos conditions de vie m’ont également inspirées, nous vivions dans un très petit appartement. Londres a eu un effet indiscutable sur notre album, If you leave. Et j’adore «oublier» cette ville durant quelques temps, puis la redécouvrir ensuite.
Igor: Londres m’inspire aussi, de même que Neuchâtel, là où vivent mes parents. J’adore y revenir, j’y étais d’ailleurs la semaine passée pour l’anniversaire de ma maman. C’est un si bel endroit avec le lac, les forêts, les montagnes… Je suis toujours très excité lorsque je reviens en Suisse, ce pays booste ma créativité.
Rémi: Je ressens exactement la même chose lorsque je rentre en France pour quelques jours. Mon appartement londonien est très étroit, et, d’une certaine façon, je me sens donc plus libre lorsque je suis dans la maison de mes parents.
Avez-vous une chanson estivale en tête?
Rémi: «Blurred Lines» de Robin Thicke, ma petite amie l’écoute souvent. Personnellement, je ne suis pas fan! Et «Get lucky» de Daft Punk, bien sûr. D’ailleurs nous avons fait une cover de ce titre.
Elena: Je ne suis pas vraiment une fille estivale (rires). Désolée, mais je n’ai pas de chansons d’été en tête.
Quelle est votre tenue de scène préférée?
Elena: Je suis en noir de la tête aux pieds la plupart du temps. Je voue un véritable culte aux shorts noirs en denim, que je porte avec des collants foncés. Côté chaussures, j’adore les Doc Martens.
Quel est votre styliste favori?
Elena: Je suis fan d’Erin Barr, une designer new-yorkaise. J’ai eu la chance d’assister à l’un des ses shows, toutes ses tenues sont si élégantes! Tout est à la fois symbolique et très étudié.
Avez-vous un secret de beauté à partager?
Elena: Je suis une très mauvaise élève, il m’arrive souvent d’oublier d’enlever mon maquillage après les concerts. Sacrilège! Je ne suis donc pas un modèle à suivre en termes de beauté. Pour me laver le visage, j’aime beaucoup utiliser un gel aux fleurs, c’est très rafraîchissant.
Portez-vous un porte-bonheur lorsque vous chantez?
Elena: Je ne sais pas si l’on peut considérer cela comme un porte-bonheur, mais je ne sors jamais sans ma bague en forme de «E». Je l’ai portée également au festival de Glastonburry, c’est peut être grâce à elle que tout s’est bien passé!
Vous avez manqué le concert de Daughter à Montreux? Elena, Igor et Rémi reviennent en Suisse: ils se produiront le samedi 16 novembre à Fri-Son (Fribourg).
