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Bradley Cooper: «Je ne sais pas dire non»

Barbe de trois jours et cheveux ultracourts un tantinet ébouriffés, c’est un Bradley Cooper méconnaissable qui se pointe au rendez-vous. Qu’on se rassure: s’il a perdu l’aura romantique que lui donnaient ses longues mèches, le comédien de 28 ans est toujours aussi séduisant. Surtout lorsqu’il nous demande, dans un français quasi -parfait, si l’entretien peut se faire… en anglais. «Je me suis un peu grillé les méninges, ces derniers temps. Je ne voudrais pas user votre patience à force de chercher mes mots». Il faut dire qu’avec le succès du film «American Hustle», ses Awards, ses Golden Globes et ses fortes chances aux Oscars, l’homme est de toutes les soirées qui comptent, à Hollywood. Et la pression monte. Ce qui ne l’empêche pas de prendre un moment pour nous parler… d’amour. Veille de Saint-Valentin oblige!

FEMINA Lorsqu’une femme vous attire, à quels signes le remarquez-vous?
BRADLEY COOPER Je ne peux plus la quitter des yeux. Comme un enfant qui perd ses moyens et dévisage, dévisage…

Etes-vous du genre à tout accepter de celle que vous aimez?
D’une façon générale, j’ai beaucoup de mal à dire non quand quelqu’un que j’aime me demande une faveur. Ou alors je culpabilise à mort. C’est peut-être mon éducation catholique… Cela dit, en amour, il ne faut pas être un béni-oui-oui. Mes copines m’ont souvent dit qu’elles voulaient un homme sensible et dévoué, mais qu’il devait être en même temps sûr de lui et savoir ce qu’il voulait. La femme cherche un homme, pas un toutou! Ça tombe bien: je suis plutôt un garçon têtu…

Qu’est-ce qui vous attire, chez une femme?
Son énergie. J’aurais beaucoup de mal à me passer de l’énergie féminine. A tel point que j’hésiterais à tourner un film de guerre ou un film sur le baseball – mon sport favori –, alors même que j’en ai envie depuis toujours. Passer six mois de tournage sans une actrice sur le plateau, je ne suis pas sûr d’y survivre!

Vous semblez apprécier aussi un certain négligé…
Une allusion à mon look du gars pas rasé depuis trois jours? Ça, c’était d’abord pour le cinéma. C’est vrai qu’ensuite, je l’ai adopté. J’évite de me raser tous les jours si je n’ai pas d’obligation professionnelle. J’ai en effet remarqué que moins je prête attention à mon apparence, plus je me fonds dans la foule sans être reconnu. Or j’ai toujours aimé passer inaperçu.

Ce doit être de plus en plus difficile, non?
C’est vrai. Surtout ces dernières semaines. Mais cela change d’un mois sur l’autre: ça dépend de ma présence médiatique du moment.

Vos secrets, pour sauvegarder la discrétion dans votre vie quotidienne?
Je n’ai pas l’apparence d’un top modèle, vous savez. Je crois même que si l’on s’identifie volontiers à moi, c’est parce que je ressemble à des tas de types de ma génération. Pour se déplacer incognito, ça aide. Et à Los Angeles, j’ai trouvé le truc idéal: la moto. Avec un casque sur la tête, les paparazzi me trouvent bien moins intéressant. (ndlr: ça ne marche pas à tous les coups... dirait François Hollande.)

Ce succès, ces nominations à tous les Awards, qui vous tombent dessus en ce moment: ce n’est pas un peu surréaliste?
Vous savez, cette année, c’est surtout le film American Hustle qui est salué. C’est notre travail d’équipe et c’est agréable. Ce qui était surréaliste, en 2012 et 2013, c’était d’être le fils de Robert De Niro dans «Happiness Therapy», puis d’entendre mon nom cité aux Oscars juste à côté de celui de Daniel Day-Lewis, mon idole. Et ensuite de passer avec lui plusieurs week-ends d’affilée à  Hollywood, comme si nous étions de vieux copains…

L’an dernier, on vous a dit amoureux de Jennifer Lawrence, votre partenaire dans le film. Plus récemment on vous voit avec Suki Waterhouse, la top modèle. Qu’en est-il donc de vos amours?
Jenn et moi avons tourné trois films ensemble. On est très proches, bien sûr. Mais ça s’arrête là. Si on nous a beaucoup vus et photographiés l’un près de l’autre, c’était lors des nombreuses cérémonies autour de nos derniers films. Pour le reste… J’ai appris, ces derniers mois, à rester discret sur ma vie privée. Permettez-moi de le rester.

Dans «American Hustle», vous jouez Richie DiMaso, un agent du FBI qui oblige un escroc à l’aider à coincer un homme politique. Avez-vous l’âme d’un flic? Celle d’un agent secret?
Ni l’un ni l’autre. Et j’avoue au passage que la préparation de certains rôles est parfois plus fascinante encore que le tournage. Pour «The Place Beyond the Pines», j’avais passé des semaines à Schenectady, dans l’Etat de New York, à suivre des flics dans leur travail au quotidien. Je restais parfois avec eux, dans leurs voitures, jusqu’au cœur de la nuit. C’était intense… Tout comme notre film! Etre comédien me permet d’expérimenter des métiers surprenants, de ceux auxquels je n’aurais jamais songé, quand j’étais ado. Et de les vivre de l’intérieur.

Comment est née votre passion pour le cinéma?
Je le dois à mon père, Charlie, banquier et intellectuel. Il adorait l’art et m’a transmis sa passion. Quand j’étais enfant, nous vivions juste en face d’un cinéma, à Philadelphie. Il me racontait les films. Jusqu’au jour où j’ai été assez grand pour rentrer dans cette salle avec lui…

Qu’avez-vous encore à vous prouver?
Je voudrais me lancer dans l’écriture de scénario. Une partie de l’année dernière, j’ai travaillé à l’adaptation d’une série de romans de Dan Simmons. «Hypérion», une histoire de science-fiction fascinante.

«American Hustle» est un succès en Amérique. Vous avez aussi connu des bides au box-office: vous y réagissez comment?
Cela ne m’empêche pas de dormir! Ça m’est arrivé trop souvent pour que je le prenne comme un échec personnel. C’est le gros succès qui me surprend, souvent.

Le film sort cette semaine en Suisse romande, où vous avez quelques attaches, je crois. A quand le retour de Bradley en Romandie?
Il y a une chose formidable dans votre pays: on peut y séjourner incognito. Alors ne comptez pas sur moi pour vous prévenir le jour où je m’apprête à y retourner! C’est vrai que j’ai vécu plusieurs mois dans la région de Neuchâtel, durant ma scolarité. C’est là que j’ai appris le français. Et que j’ai rencontré quelques uns de mes meilleurs amis. Nous n’avons jamais perdu le contact, depuis.

Les femmes de sa vie

Gloria Campano La première femme de sa vie, c’est… sa mère. On l’a vue au côté de sa star de fils lors des Golden Globes, en décembre. Impossible d’approcher Bradley si l’on n’est pas accepté par Gloria! Elle est sa confidente, sa meilleure amie et, «depuis le décès de mon père», sa colocataire. «Elle est d’excellente compagnie.»

Suki Waterhouse Plutôt discrets, les tourtereaux, depuis le début de leur idylle! La top modèle anglaise ne s’est affichée au bras de son soupirant que le 18 janvier 2014, à Hollywood. Mais depuis neuf mois, le comédien fréquente assidûment les vols transatlantiques. C’est en Europe, en effet, que la jeune Suki Alice mène sa carrière.

Jennifer Esposito Leur mariage aura duré le temps d’une saison. Entre 2006 et 2007. De son union avec l’actrice de la série «Les experts à Miami», Cooper constate sobrement: «Nous avons vite réalisé que nous avions commis une erreur. Cela s’est fait sans drame, très simplement. Et je ne désespère pas de me remarier un jour.»

Renée Zellweger De toutes ses amoureuses, l’actrice américaine est la plus célèbre. Leur relation, la plus longue qu’ait connue Cooper, aura tenu deux ans. A l’époque, l’interprète de Bridget Jones allait jusqu’à refuser des propositions au cinéma pour suivre son homme sur ses tournages. Mais leur amour a pris fin, en 2011.

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