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Mode: voilà pourquoi on devrait toutes se mettre au second hand

Mode: voilà pourquoi on devrait toutes se mettre au second hand

«Il y a un engouement général pour la seconde main grâce à Internet et aux influenceurs. Aujourd’hui, n’importe quelle fille peut descendre dans la rue vendre ses habits.»

© Getty Images

Que les modeuses se réjouissent: le nombre de vide-dressings et la vente en ligne explosent en Suisse romande. Si ce marché touchait, il y a une dizaine d’années, les petites bourses ou les aficionados de pièces vintage, il s’éloigne de ces cibles pour se démocratiser. Morgane, copropriétaire du dépôt-vente Le Café des Patronnes, à Lausanne, l’a aussi remarqué: «Il y a un engouement général pour la seconde main grâce à Internet et aux influenceurs. Aujourd’hui, n’importe quelle fille peut descendre dans la rue vendre ses habits. Il y a une véritable demande.» Ses clientes? «Des femmes de 15 à 80 ans! Dans notre boutique, nous rencontrons même des mamans qui font du shopping avec leur fille ado: il est rare de trouver un lieu qui contente ainsi toutes les générations.»

Les vide-dressings se développent un peu partout, à l’instar des événements organisés au bar éphémère La Galicienne ou sur les quais de Lutry. Maëlle, 25 ans, est une adepte de ces marchés depuis des années: «C’est une façon de sensibiliser les gens à donner une deuxième vie à leurs affaires. De plus, on gagne de petits sous et on fait de la place dans notre armoire.»

Agenda: notre sélection de vide-dressings à Lausanne

Une vague eco-friendly

Soutenir ce mouvement est important pour Maëlle: «Le marché d’occasion combat la surproduction de vêtements et de déchets.» Morgane ajoute: «Avec ma collègue, on est effarées de voir à quel point la surconsommation est entrée dans nos habitudes. Les gens trouvent souvent les pièces de seconde main trop chères, car ils espèrent pouvoir tout acheter à 5 fr. Cependant, ils dépensent des sommes inimaginables dans les grandes chaînes de magasin.»

D’ailleurs, depuis que la fast fashion abordable est devenue le moyen standard de consommer vêtements et accessoires, les armoires des modeuses sont pleines à craquer. «On vit toutes dans ce mouvement, rappelle Morgane, c’est la mentalité actuelle. Il faut donc donner, partager, cela fera la joie d’une autre personne.» La jeune entrepreneure conçoit, évidemment, que chacun est libre d’acheter ses habits où il le souhaite, mais elle insiste: «C’est important de ne surtout pas jeter. Il faut au moins essayer de les évacuer intelligemment. En Suisse, nous sommes un peu en retard concernant le recyclage des textiles. En Allemagne, par exemple, la transmission du vêtement est entrée dans les mœurs.»

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Où vendre et acheter?

Outre le groupe Facebook Vide Dressing – Lausanne (15 000 membres) ou les sites (videdressing.ch, vestiairecollective.com, myprivateboutique.ch), les vide-dressings, organisés par des associations ou des particuliers, sont de bonnes occasions pour épurer sa garde-robe. «Les événements organisés en extérieur, comme dans le quartier du Flon, à Lausanne, sont des valeurs sûres, estime Maëlle. Je trouve qu’on y déniche de plus belles pièces, plus tendance, que dans les braderies.»

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Morgane, elle, a privilégié le dépôt-vente. «Les vide-dressings sont parfois laborieux pour se faire seulement quelques sous. Ils demandent énormément de préparation aux vendeuses.» Dans sa boutique à la rue du Valentin, la jeune femme s’occupe de tout à notre place: «On met les vêtements en valeur, on poste les photos sur les réseaux sociaux et on gère toute la logistique. La cliente n’a qu’à amener ses habits et, un mois plus tard, revenir chercher son butin et les invendus.» Une bonne occasion pour pallier l’absence de communauté suisse sur les applications mobiles de seconde main que sont Depop ou Vinted?

Seconde main mode d’emploi

La location, une bonne alternative à la vente

On rêve de porter une robe de créateur pour un mariage ou un anniversaire? La Garde-Robe, à Genève, réalise notre vœu. Ce concept store propose de sublimes vêtements à la location, pour des occasions spéciales ou non. Livraison, pressing, tout est compris dans le tarif (à partir de 70 fr.). Il est aussi possible de louer ses habits pour un minimum de trois mois: de quoi se faire quelques sous en prêtant cette jolie combinaison onéreuse que l’on n’a portée qu’une seule fois.

La Garde-Robe, showroom sur rendez-vous uniquement du lundi au samedi, quartier des Eaux-Vives à Genève. Tél. 078 909 38 07, contact@lgr-geneve.com.

Le second hand, en 6 mémos

  • Etre patient, prendre le temps de fouiller et ne pas venir stressé.
  • Visiter souvent les boutiques est indispensable, car les arrivages sont réguliers.
  • Essayer toujours avant d’acheter.
  • Prendre soin de ses vêtements afin de les revendre plus facilement.
  • Penser que ce sont les marques tendance et le vintage véritable qui se vendent le mieux.
  • Se rappeler que les articles qui partent vite sont les robes, les sacs et les pièces originales.

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