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New York: Tommy Hilfiger au paradis, Scott psychédélique

New York: Tommy Hilfiger au paradis, Scott psychédélique
© DR

Tommy Hilfiger était l'un des premiers à défiler, lors d'une cinquième journée chargée, avec plus de 60 événements prévus. Maiyet, la griffe de luxe célébrant l'artisanat du monde, a fait ses premiers pas à New York, avec son nouveau directeur artistique. Ont aussi défilé le créateur d'origine chinoise Phillip Lim, un Jeremy Scott psychédélique, Thom Browne et ses chapeaux déjantés, Karen Walker et Lela Rose, avant Zac Posen en soirée.

Voici quelques points forts de cette journée:

Hilfiger d'île en île

Très Caraïbes, la collection Hilfiger printemps-été 2016, réinventait joyeusement ses classiques, avec force rayures, et de petits chapeaux cloche tricotés, sur fond de musique reggae dans son décor paradisiaque. La maille crochetée était présente en force, pour une jupe dansante orange vif, un micro-débardeur rayé jaune et bordeaux porté sur un large jean délavé, un grand gilet rouge sur un simple maillot de bain fleuri, ou un immense pull rayé faisant office de mini-robe, le tout porté avec des mules, des baskets ou des espadrilles.

La femme Hilfiger «est jeune, sympa, elle aime la vie», a expliqué Tommy Hilfiger en coulisses avant le défilé. «Il n'y a pas de règles. Assieds-toi et détends-toi», précisaient ses notes.

Beaucoup d'imprimés fleuris émaillaient la collection, pour des maxis robes gitanes au top décolleté, là encore en crochet. Le thème de la collection était «la vie dans les îles», a précisé le designer américain, qui possède une maison sur l'île Moustique dans l'archipel des Grenadines.«C'est très plage, très vacances», a-t-il ajouté, soulignant les imprimés tropicaux de la collection, les tissus légers, les mailles larges type résille, mais aussi les cuirs et les daims.

Le designer, toujours très impliqué dans les nouvelles technologies, a utilisé pour la première fois pour son défilé «Twitter Halo», permettant via un dispositif multi-caméras, de diffuser en direct des vidéos à 360°.

Jeremy Scott psychédélique

L'enfant terrible de la mode new-yorkaise a ravi ses fans avec un défilé acidulé, très pop-art années 60, où les mannequins aux allures de Barbie à long cils dessinés, portaient des perruques crêpées, blond platine, rousses ou brunes aux lourdes boucles. Le défilé a commencé avec des mini-jupes aux allures de rubik's cube, la même matière se retrouvant sur une mini-robe orange sans manche à col rond.

Les couleurs des chaussures? Jaune citron, y compris pour les hommes, bleu ou rouge, pour des mini-bottes en caoutchouc, portées pour les secondes avec un gilet vert long, ceinturé de plastique vert transparent. Un des motifs récurrents était celui de revolvers multicolores déclinés sur une jupe blanche ou la chemise et le pantalon d'un homme aux cheveux jaunes dressés en mini-crête.

Les chapeaux de Thom Browne

Le créateur new-yorkais méritait le détour, au moins pour ses chapeaux extraordinaires dont sortaient, dressés droits vers le ciel, les cheveux nattés des mannequins. Sa collection était faite de superpositions spectaculaires, de vestes lourdes portées sur des jupes à gros plis plats, où dominait le gris, le noir et les couleurs douces. Une longue jupe plissée aux motifs japonisants se poursuivait sur la veste assortie, portée sur une chemise blanche avec noeud papillon noir, socquettes et chaussures plates.

Maiyet fait ses premiers pas new-yorkais

La griffe de luxe «éthique» Maiyet, qui défilait jusqu'à présent à Paris, a fait ses premiers pas à New York, où son nouveau directeur artistique, le chantre du cool new-yorkais Declan Kearney, a présenté une collection moderne, subtile et sensuelle.

Une photo publiée par Maiyet (@maiyet) le

Fondée en 2010 par Paul van Zyl, avocat sud-africain au service de la réconciliation post-Apartheid, et Kristy Caylor, Californienne férue de causes humanitaires, Maiyet se veut la pionnière d'une nouvelle manière de penser la mode et le luxe, associant son succès à des artisans des quatre coins de la planète, d'Inde à la Mongolie, en passant par l'Indonésie, l'Italie, le Kenya, le Pérou ou la Colombie.

«Je m'inspire des femmes de New York. Vivant ici, on rencontre des filles de toutes origines (...) d'autant que j'habite dans le Queens qui est l'un des endroits les plus multiethniques au monde», a confié le designer. «C'est d'une telle diversité! C'est génial de pouvoir le célébrer».

Phillip Lim fête ses 10 ans

Avec une collection intitulée «Parfum des fleurs», l'Américain d'origine chinoise Phillip Lim a célébré les dix ans de sa marque 3.1 par un retour à l'essentiel, sans renoncer à l'expérimentation.

Dans un décor imaginé par l'artiste Maya Lin, fait de gigantesques tas de compost à l'état d'humus, Phillip Lim a présenté un festival d'inventivité. Chaque tenue était une composition, un mélange, de couleurs, de matières et de longueurs.

«C'est une évolution de ce qui m'a toujours intéressé: prendre ce que j'aime, même si (l'assortiment) n'a aucun sens, avec le défi de rendre l'ensemble harmonieux et cohérent», a-t-il dit après le défilé.

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