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Avant de partir à Turin, il faudrait se fixer des limites. Parce que tout n’est que délice, volupté et beauté dans cette ville. La capitale du Piémont recèle de trésors culinaires et de petites échoppes centenaires où l’artisanat a encore sa place. Une fois au centre, face au palais des ducs de Savoie, l’on tombe déjà sous le charme de cette cité millénaire. Il ne reste plus qu’à choisir sous quelles arches nos pieds ont envie d’aller se promener.

La ville italienne des cafés prestigieux

Les 18 km d’arcades, où se suivent les enseignes de la mode locale et globale, font le bonheur de toute accro du shopping. C’est les pieds secs lorsqu’il pleut, et au frais lors de grandes chaleurs, que l’on peut tranquillement céder à la douce tentation des pâtisseries exposées en vitrine des cafés, qui s’échelonnent avec les boutiques et les chocolateries. Ces écrins de velours rouge et de dorures, conservés tels quels depuis le début XXe siècle, font la fierté des turinois. Une fois entré dans l’un de ces «caffè» historiques, difficile de s’en échapper. Confortablement assis dans des sièges moelleux, qui ont connu le séant de certains rois de la dynastie de Savoie, on se délecte de mignardises, un spritz – un régal d’apéritif italien - ou un granité à l’ancienne entre les mains.

Fiat, gelato et cinéma

C’est grâce à la période faste de 1861 à 1865, durant laquelle Turin était la première capitale d’Italie, que l’on a l’occasion de se retrouver face à des édifices d’une impressionnante beauté, tels que le musée égyptien ou la Mole Antonelliana. « La molle quoi ? », demanderez-vous. Prononcez «Molè», ce dôme, symbole de la ville, abrite le Musée national du cinéma. Avis à tous les fans du grand écran, et de Fellini en particulier, manquer cette visite serait une erreur qui vous priverait de glaces (qui soit dit en passant sont de vrais délices dans la plupart des gelateria du centre) pour le restant du séjour dans la ville de «La Fiat», comme ils disent là-bas. Surnommée la capitale de l’automobile depuis l’établissement de la firme Fiat en 1899, la seule chose que l’on retient des voitures turinoises, c’est qu’elles ne sont pas très décidées à s’arrêter aux passages piétons!

Le marché aux papayes et épices

En plus des jolis spécimens qui caressent votre égo à coup de «Ciao bella !», les yeux sont sans cesse sollicités dans cette bourgade médiévale, où l’on a le temps d’user ses semelles avant de se retrouver dans un quartier sans attrait architectural. Après avoir passé la Porta Palatina, l’énorme portail de briques rouges qui constituait l’une des quatre portes de la ville romaine d’Augusta Taurinorum, c’est la totalité des sens qui se met en marche. Couleurs vives, odeurs d’épices et de papaye mûre côtoient les teintes nationales du délicat parfum du basilic, de la mozzarelle di Buffala fraîche et des tomates San Marzano juteuses, à la Porta Palazzo. Le marchéqui s’étend sur la piazza della Repubblica, dans un joyeux tumulte de stands et de denrées internationales, est une illustration parfaite de ce qu’est devenu Turin aujourd’hui. Une cité vivante, moderne et multiculturelle, logée dans de splendides bâtisses emplies d’histoire et de traditions.

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