Femina Logo

Après 2 heures de route (ndlr: notre rédactrice habite Neuchâtel), je pose le premier pied sur le parking 11 de Paléo. Car oui, festival rime automatiquement avec bouchons. Mais voyons le côté positif de la chose: j’ai adoré découvrir Trélex, Coinsins et Gingins. Il est 18h27, on entend Soprano se déchaîner sur la scène des Arches. Le rappeur marseillais a totalement fait évoluer son style depuis les Psy 4 de la rime. Finis les chansons mélancoliques et les Block Party, place aux rythmes «à la Magic System», aux titres qui mettent la patate. Il prend un malin plaisir à communiquer non stop avec son public (majoritairement adolescent) et les emmène dans son univers, la Cosmopolitanie. Ou comment débuter Paléo avec le sourire aux lèvres.

Place ensuite aux frissons avec Joan Baez, la grande chanteuse américaine de musique folk âgée de… 74 ans. Mais quelle énergie (elle esquisse même quelques pas de danse lorsque des notes de musique irlandaise retentissent). Le public de la Grande Scène retient son souffle lorsqu’elle entonne «Le temps des cerises» puis «Chanson pour l’Auvergnat»de George Brassens. Splendide hommage.

Paléo ce n’est pas que des concerts, c’est aussi… les 110 stands de nourriture! Il y a tellement de choix que mon estomac ne sait plus où donner de la tête. Rendez-vous est pris au «Village du Monde»qui met l’Asie à l’honneur. Je me délecte d’un bol de nouilles au satay accompagné d’une infusion de gingembre #cestçalebonheur

J’écoute ensuite Patti Smith la rockeuse, je l’entends parler de Jimmi Hendrix, je la vois cracher entre deux couplets. Rock, quoi! Puis je fais la connaissance de Rootwords, rappeur suisse né aux USA et d’origine zambienne. Ça envoie du lourd dans le Club Tent transformé en piscine de boue géante (merci la pluie).

Puis direction Le Détour pour le concert de Bigflo & Oli. Les deux frères toulousains, 18 et 22 ans, rappent sur leur quotidien et ne se départissent jamais de leur smile XXL. Ils se vannent, se clashent et se moquent parfois de leur public, le tout dans une bonne humeur communicative. Le public, où enfants, ados et plus grands se mélangent joyeusement, semble conquis: tous reprennent en cœur «Comme d’hab» et «Gangsta».

23h45. C’est déjà l’heure de mon dernier concert de la journée (oui, je suis une vieille dame). Fauve ≠ se produit sur la scène des Arches. Le collectif français, dont aucun des visages n’apparaît sur grand écran, parle d’amitié, d’amour, de famille, de sentiments et d’avenir avec un phrasé qui touche, un sens de la formule qui émerveille. Que l’on connaisse ou non le groupe, la foule s’unit pour reprendre «Haut les cœurs», captivée par l’énergie surhumaine dégagée par Fauve ≠. Encore une nuit magique, dont Paléo a le secret. Mon sourire? Je l’ai gardé jusqu’au dernier titre, «Les Hautes lumières». Et même jusqu’au retour au parking, où «Like a hobo» de Charlie Winston résonnait gaiment. Merci, Paléo!

Une vidéo publiée par Femina (@feminasuisse) le

Muriel vous suggère de lire aussi:

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Que faire pendant le temps libre? Inspirez-vous des coups de cœur loisirs, des repérages séries, des bonnes adresses, des idées voyages de Femina.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné