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Paléo 2016, jour 3: une gaufre à la cannelle, Francis Cabrel et Jain

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Le Roi Angus a fait vibrer le Club Tent

© DR

Le rapport météorologique est encore mitigé lorsque j’arrive sur la pleine de l’Asse aux alentours de 17h ce jeudi 21 juillet 2016. J’ai chaussé mes bottes et un pantalon – dans lequel j’ai bien trop chaud – pour être parée à toute éventualité.

Bon, les quelques gouttes de pluie qui tombent du ciel sont plutôt rafraîchissantes (pour le moment?) mais comme on dit: Paléo boueux, Paléo heureux.


©Paléo/Marc Amiguet

Etant donné que c’est la première fois de la semaine que je peux me rendre au festival, je commence par le village du monde: j’ai entendu parler de sa tour en bois, «la tour vagabonde» et je ne suis pas déçue.

Sur trois étages, la structure abrite le «Mac Palmer’s Pub» et une mini-scène où se jouent régulièrement des concerts de musique celtique. Peu d’espace au centre, mais un lieu chaleureux pour boire un verre et une ambiance de folie lorsqu’il y a du son!

Juste en dehors de la tour, toujours dans le quartier celtique, le festival nyonnais a eu la riche idée d’installer du (faux) gazon sur des palettes autour de bassins remplis d’eau.

C’est un endroit idéal pour s’asseoir, faire une petite pause, et tremper ses pieds si l’on a vraiment trop chaud - je ne conseille cependant pas d'y patauger. J’apprécie cela une bière à la main alors que quelques rayons de soleil filtrent à travers les nuages.


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Direction: nourriture. Comment choisir? J’opte pour une ciabatta version panino avec porchetta, tomates séchées, aubergines. Miam. Mes copines goûtent des «momos», raviolis tibétains cuits à la vapeur et fourrés aux légumes. Ça a l’air vraiment, vraiment pas mal.

Passé ce repas sur le pouce, je m’en vais au Club Tent découvrir «Le Roi Angus», groupe genevois formé en 2014. Une fouine empaillée trône fièrement sur l’avant de la scène, le décor est posé. Ça me fait sourire.

En résumé: des textes clamés en français (enfin!), de la guitare qui rugit, des rythmes qui donnent envie de sautiller dans tous les sens. Bref, c’est plutôt réussi.

Malheur! Le concert de Francis Cabrel a déjà commencé. Le chanteur de 62 ans est là, tranquille, et la foule fredonne avec lui. Dommage que, contrairement à d’autres représentations, le volume n’ait pas été monté un peu.

Ah, le dilemme. Ce cher Cabrel passe en même temps que la joyeuse Jain; je décide d’y aller quand même. Evidemment, une masse énorme de festivaliers est réunie au Détour, il m’est pratiquement impossible de me frayer un chemin.

Je trouve une place «potable» et apprécie, de loin, ce moment coloré que nous offre la Toulousaine. Clou du spectacle: après avoir bien chauffé le public, la piquante noiraude entre dans une bulle transparente et roule sur les spectateurs. Waouh!

Une vidéo publiée par Femina (@feminasuisse) le

Il me faut une gaufre à la cannelle. Les habitués sauront desquelles je veux parler. Après avoir englouti ce délice, je m’en vais attendre Massive Attack, groupe britannique mythique. Une pluie d’éclairs illumine le ciel, annonce-t-elle le show?

@massiveattackofficial envoie du lourd sur la Grande Scène #paleo2016

Une photo publiée par Paléo Festival Nyon (officiel) (@paleofestival) le

Un peu avant minuit, Massive Attack démarre et nous transporte quelque part entre ciel et terre, langoureusement. Performance fantastique mais qui me laisse songeuse: je crois que je préfère les écouter pour moi plutôt qu’en concert. J’aime quand ça bouge.

Je fais un détour par Hyphen Hyphen, groupe pop-rock électro niçois. La blonde, chanteuse de la bande, tout de doré vêtue, nous tient en haleine avec sa voix puissante, presque cassée. Elle descend même dans le public dessiner sur nos joues. Pas banal. Et pour terminer, sursauts de joie lorsqu’ils entonnent leur tube «Just Need Your Love».

Une photo publiée par @hyphenhyphen le

Promis, c’est bientôt fini, mais avant ça, il me faut évoquer le quatuor de Birdy Nam Nam qui a bravé la pluie et propagé sa folie!

Je n’ai plus de jambes, mais j’ai encore la force de taper du pied sur cette musique électro renversante. Paléo est conquis et Birdy Nam Nam a réussi à faire danser tout le monde.

Enfin, c’est sous des gouttes un peu plus prononcées que je quitte ce cher Paléo qui, d’année en année, rivalise d’imagination pour plus de confort, d’animations. Et je m’en vais chasser les Pokémons. Hé oui, ça occupe sur le chemin du retour.

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