Femina Logo

Hazel Grace Lancaster a 16 ans, habite à Indianapolis et se bat depuis trois ans contre un cancer de la thyroïde et des poumons. Pour pouvoir respirer, elle est obligée de trimballer une bonbonne d’oxygène. La mère d’Hazel la force à rejoindre un groupe de soutien d’ados malades, elle accepte, car comme elle le dit si bien «Il n’y a rien de pire que de mourir d’un cancer, sauf de voir son enfant mourir d’un cancer». Lors de sa deuxième séance, elle rencontre Augustus Waters, un garçon de 17 ans qui souffre d’ostéosarcome (une tumeur osseuse qui l’a forcée à amputer l’une de ses jambes) mais qui, depuis 14 mois, est en rémission.

Très vite, un lien particulier se crée entre les deux ados. Humour, amitié, amour, le tout ponctué d’une passion commune pour un livre nommé «Une impériale affliction». Désirant en savoir plus sur la fin du roman et le sort des personnages, Hazel et Augustus contacte l’auteur, Peter Van Houten. Ce dernier les invite à lui rendre visite Amsterdam

Shailene, évidemment

Avec cette histoire qui parle de la vie telle qu’elle est, sans fards et sans tomber dans le patos indigeste, on est bien loin de la saga «Twilight» ou des Cœurs Grenadine de notre enfance. «Nos étoiles contraires» («The Fault in our stars» en VO) met en lumière le fait qu’Hazel et Augustus souffrent certes d’un cancer, mais sont avant tout des ados comme les autres et passent du rire aux larmes en un éclair. Et qui de mieux que Shailene Woodley («Divergente», «The Descendants») pour incarner Hazel? Elle joue terriblement juste: on ressent sa difficulté à vivre cet âge charnière, sa volonté d’être «normale», son besoin de vivre, elle aussi, une histoire d’amour. Avoir choisi Ansel Elgort pour incarner Augustus peut étonner, étant donné que le jeune acteur de 20 ans interprète le frère de Shailene dans «Divergente». Néanmoins, dès que le long-métrage débute, on oublie rapidement ce détail. De plus, les rumeurs affirment que Shailene et Ansel seraient véritablement en couple… Affaire à suivre!

Avant d’être un film réalisé par Josh Boone, «Nos étoiles contraires» est un roman de John Green. Publié en 2013, il occupe la première place des best-sellers du «New York Times» durant… 124 semaines! Ayant promis qu’il dédicacerait personnellement chaque roman vendu en précommande sur Amazon, John Green a dû signer 150'000 exemplaires de son ouvrage, ce qui l’a forcé à entreprendre une rééducation de son épaule. L’auteur entretien un lien très particulier avec ses lecteurs avec lesquels il converse chaque jour sur les réseaux sociaux. Parfois, des relations très spéciales se créent. En 2007, John Green fait ainsi la connaissance d’Esther Grace Earl, une ado «à l’intelligence vive et à l’humour ravageur», note «Le Monde». Leur dialogue prendra fin à la mort de la jeune fille, emportée par un cancer de la thyroïde à 16 ans. C’est ainsi que naissaient Hazel et «Nos étoiles contraires».

Une expérience à vivre

Vous l’aurez compris, «Nos étoiles contraires» ne vous laissera pas tout à fait indemne. A travers lui, vous revivrez votre premier amour de collège, souffrirez en regardant la maman d’Hazel se battre pour rester positive dans chaque situation, sourirez aux blagues imagées d’Augustus et aux pétages de plomb de son ami Isaac, pleurerez en vous identifiant aux héros de cette tragédie si ordinaire et arriverez finalement à la conclusion que la vie, quelle qu’elle puisse être, n’est pas si mal. Et c’est déjà beaucoup, pour un «simple» film d’adolescents…

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Que faire pendant le temps libre? Inspirez-vous des coups de cœur loisirs, des repérages séries, des bonnes adresses, des idées voyages de Femina.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné