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Musique: Lana Del Rey dévoile sa «lune de miel»

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© AFP Photo/Leon Neal

Elevée au rang d'icône pop en 2011 avec ses cheveux roux et ses lèvres pulpeuses, ses poses lascives et ses clips rétro aux millions de vues («Video games», «Blue Jeans»), la mystérieuse Lana del Rey navigue hors du temps: à 30 ans tout juste, Elizabeth Woolridge Grant (son vrai nom) concilie l'aura glamour d'une actrice de cinéma des années 1950, le charme désuet d'une pin-up sur papier glacé et la modernité plus clinquante d'une popstar aussi à l'aise dans la soul ou le hip hop.

Un côté insaisissable que l'Américaine cultive avec des interviews rares et des concerts où elle semble parfois davantage flotter que marcher, ces passages sur scène semblant être pour elle autant une occasion de signer des autographes et faire des photos avec les fans du premier rang que d'incarner ses chansons qu'elle aime tant peaufiner en studio.

Dans son nouvelle album, «Honeymoon», sans doute l'un des plus attendus de la rentrée, la rousse continue de suspendre le temps, avec des ballades au tempo lent baigné de nappes synthétiques, d'arpèges lents et de rythmiques électro où se posent les voix multiples et entrecroisées d'une Lana del Rey le plus souvent nostalgique et rêveuse.

Après la colère

Cette ambiance de romantisme sombre est rehaussée par une petite flûte («Music To Watch Boys To»), des quasi-murmures («Freak»), un soupçon de langue italienne («Salvatore») et des cordes («Religion»). Elle fait aussi souvent référence au jazz, revisite une chanson de Nina Simone («Don't Let Me Be Misunderstood»), et multiplie les références à sa Californie d'adoption en citant des avenues de Los Angeles et Hollywood.

«La lune de miel, je suppose que c'est le mot qui résume le rêve ultime», a-t-elle confié ce mois-ci au magazine de mode V Magazine pour expliquer le titre de son nouvel album, qu'elle présente comme son quatrième après "Born to die" (2012), «Paradise» (2012) et «Ultraviolence» (2014). Elle avait auparavant publié un album passé inaperçu sous le nom de Lizzy Grant.

«Je veux dire, la vie est une lune de miel, non? La vie, l'amour, le paradis, la liberté C'est éternel. Avec quelqu'un ou juste avec soi-même. Ca correspondait bien, comme «Ultraviolence» avant, quand j'avais un peu plus de colère en moi», a-t-elle ajouté.

Avec ces quatorze nouveaux titres, dont cinq ont déjà été dévoilés ces dernières semaines pour faire patienter les fans, Lana del Rey renoue avec l'univers éthéré de ses débuts, ceux de «Born to die» - album écoulé à plus de 7 millions d'exemplaires dans le monde. Et referme la parenthèse «Ultraviolence», album plus rock produit par le guitariste des Black Keys, Dan Auerbach, qui a pu dérouter certains fans de la chanteuse. Elle a cette fois travaillé avec un seul producteur, principal, Rick Nowels, sans chercher un second regard.

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