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Pourquoi j’ai adoré la série «Stranger Things»

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© Les kids géniaux de «Stranger Things».

J’ai bien essayé de me mettre à «Get Down» (de Baz Luhrmann), également une des nouvelles productions made in Netflix qui illustre la bande musicale new-yorkaise des années 70. Mais mon cœur appartenait déjà pour toujours à un petit groupe de gamins. Celui-là même de «Stranger Things».

A bien y réfléchir, c’est un peu étonnant que je sois tombée raide dingue devant cette production. Moi qui adore les séries, mais qui ne suis clairement pas accro à la SF ou aux films d’horreur, encore moins aux TV shows nimbés de musique électro.

8 épisodes et du suspens à revendre

Le pitch: dans les années 80, un jeune garçon est porté disparu dans une petite ville bien tranquille de l’Indiana. Tout le monde part à sa recherche, dont sa mère - Winona Ryder - et ses potes, trois mini «nerds» qui deviennent amis avec une fille «weirdo» au crâne rasé, Eleven.

Rebaptisée «Elfe», la gamine, mutique et mystérieuse, en fuite, nous fait littéralement craquer tellement son trauma est abyssal.

Une vidéo publiée par @strangerthingstv le

Des phénomènes paranormaux se manifestent, un monde parallèle se dessine, un monstre rôde autour des bois et des maisons… OK, j’arrête, je vous laisse un peu d’intrigue.

Retour en enfance que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître

Habilement mis en scène, le résultat de cette série est troublant, d’autant plus lorsqu’on est soi-même née dans les eighties. Matt et Ross Duffer, les deux frères réalisateurs, rendent clairement hommage aux films cultes des années 70 et 80: «E.T.», «The Goonies», «Alien», «Stand by Me», «Rencontre du 3e type», «Poltergeist»… J’ai vraiment aimé ces références nostalgiques.

Et si l’on n’est pas cinéphile, on se laisse tout de même attendrir par la thématique du rapport à l'enfance construite comme un habile jeu de miroirs, qui fait turbiner notre imaginaire.

La bande de kids losers

Encore une fois, les enfants, smart et dévoués à leur pote disparu, sont parfaits. Les personnages des trois garçons (Finn Wolfhard, Gaten Matarazzo et Caleb McLaughlin) ont été suffisamment castés pour ne pas imiter le cliché de l’adorable bande de geeks. Je parie qu’on devrait les revoir très rapidement, avec ou sans leurs vélos.

Une photo publiée par @strangerthingstv le

Quant à Millie Bobby Brown, géniale Eleven, gosse maltraitée par son démoniaque «père», m'évoque fortement Natalie Portman dans le cultissime «V pour Vendetta». Une fille à suivre donc.


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Passion Winona Ryder

Durant l'été 2015, Winona Ryder signait déjà son retour dans l'excellente mini-série «Show Me A Hero». Ici, l’icône grunge des nineties interprète avec brio un premier rôle de mère célibataire.

Une vidéo publiée par @strangerthingstv le

Fauchée, décoiffée, désespérée, elle va préférer croire en l'impossible plutôt que d'accepter la disparition inexpliquée de son fils. L’actrice crève littéralement l’écran.

Barbara, icône geek

Une autre surprise de la série, c’est Barbara (jouée par Shannon Burser, dont c'est le tout premier rôle), la BFF de Nancy, une des sœurs du jeune trio masculin. Anti-cool, ronde, binoclarde, moquée par les étudiants (on a tous dans notre enfance une Barbara à nous), Barb est surtout une amie loyale. Et sa revanche sur la vie se déroule hors cadre. Gifs dédiés, hashtag (#weareallbarb), pan entier d'un mur de Melbourne… Ou quand l’icône de l’anti-cool au look rétro Lady Di est adulée par les internautes branchés.

Une photo publiée par @strangerthingstv le

Le graphisme, une ode à Stars Wars

Alors bien sûr, l’illustration de la série m’évoque fortement «Star Wars». Cette dernière est signée Kyle Lambert, qui a notamment designé l'une des affiches de «Super 8», le film de J.J. Abrams en hommage au cinéma fantastique des 80s.

Une photo publiée par @strangerthingstv le

Dans le générique aussi, impossible de louper la typo du titre, qui s’inspire clairement du logo de «Lucasfilm», la boîte de production de George Lucas.

Alors vous l’aurez compris, «Stranger Things» m’a renvoyé, tels des signes subliminaux venant de toutes parts, à ma jeunesse. Au visionnage de cette série, je me suis sentie cosy, avec un sentiment de déjà-vu pas désagréable. Comme si j’étais projetée dans une époque ultraréférencée. Il semblerait bien que seul le canapé ait changé.

«Stranger Things», sur Netflix.

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