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Cinéma: «Valérian», le héros (et surtout l’héroïne) qu’il nous fallait!

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Laureline et son acolyte, Valérian, sont tous deux agents intergalactiques.

© DR

«C’est le nouveau film de Cara Delevingne»: ainsi vos copines tenteront-elles probablement de vous convaincre de les accompagner au cinéma. Et on vous conseille vivement de les suivre de ce pas.

A première vue, l'oeuvre de Luc Besson ne semblait nous promettre qu’une énième science-fiction moderne, brillamment conçue pour sublimer l’effet 3D et plantée dans un monde imaginaire sophistiqué; une autre tentative hasardeuse d’égaler le succès de «Star Wars» (on vous entend déjà soupirer). Mais comme le rétorquerait un certain YouTubeur français: «FAUX!»

10 ans d'avance sur «Star Wars»

Car en vérité, le film n’est autre que l’adaptation réussie d’une bande-dessinée publiée près de dix ans avant les aventures de Luke Skywalker. Certains fans (dont nous tairons le nom) murmurent d’ailleurs que George Lucas aurait «tout pompé» à la B.D. de Pierre Christin et de Jean-Claude Mézière, publiée en 23 albums parus dès 1970.

Il ne s'agit pas non plus d'un énième récit dont le héros musclé (et masculin, of course...) sauve le monde en écrabouillant les méchants de son index acéré: le personnage de Cara y monopolise carrément le devant de la scène, si bien qu'elle n'est pas loin d'éclipser la vedette masculine, laquelle est pourtant le protagoniste éponyme du film.

Synopsis

Valerian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne) sont deux brillants agents intergalactiques au service du «Pouvoir Central», chargés de mener à bien de périlleuses missions. A bord de leur vaisseau spatial, ils sillonnent habilement la galaxie et ne cessent jamais de se chamailler (mais rassurez-vous, leurs taquineries dissimulent simplement quelques battements de cœur non-assumés…). Parvenus sur la station orbitaire «Alpha», ils découvrent que plus de 8000 espèces issues de tous les recoins de l’univers y résident ensemble… Leur job sera de protéger ce lieu spectaculaire, menacé par des attaques rebelles.

Les aliens mignons existent: et ils sont chez Valérian

Vous vous souvenez certainement de l’incroyable diversité physique et caractérielle des extraterrestres présentés par la saga «Star Wars»… Préparez votre imagination à en accueillir une valse de nouveaux venus: car le chemin de Valérian et Laureline croisera celui d’une pléthore de créatures fascinantes.

Entre les crapauds verts mangeurs d’homme, de petits planctons ingénieux, les élégantes silhouettes bleues des «Perles» ou les monstres rugissants en bonne et due forme, on s’est surtout entichées des «convertisseurs». Petits dinosaures (irrésistiblement mignons) venus de la planète Mül, ils sont capables de multiplier par centaines les objets qu’on leur présente. C’est bon, on a trouvé notre nouvel animal de compagnie!

C’est alors qu’apparaît… Rihanna!

La chanteuse fait une apparition remarquée dans le film, suffisamment longue pour valider ses compétences d’actrice. Alors qu’on l’attendait en bombe extraterrestre et maléfique, elle incarne en vérité «Bubble», un petit être métamorphe, fougueux et très attachant. On ne vous en dit pas plus, car nos commentaires risqueraient de vous gâcher la surprise…

Stellaire, intergalactique Cara

La Terre ne lui suffisait plus: il fallait à présent que Cara Delevingne conquière d’autres planètes (mille, pour être exact… ). Cette célébrissime top britannique reconvertie en actrice s’est glissée dans le rôle de Laureline avec une habileté étonnante. Le personnage semblait fait pour elle… ou alors lui a-t-il été subtilement adapté par les scénaristes?

Indépendante, sûre d’elle, intelligente et rebelle, la collègue de Valérian (qu'elle condamne sans difficulté au second plan) affiche naturellement cette moue décidée qu’on pourrait qualifier de «Cara-esque». Laureline présente toutefois un côté indéniablement romantique et fleur bleue qui fait d’elle un personnage complet et surprenant, le genre d’héroïne qui sait marier robustesse et sensibilité.

Cara n’a pas endossé suffisamment de rôles pour admettre ce genre d’affirmation, mais se pourrait-il qu’elle fasse partie de ces comédiens qui jouent toujours de la même façon? Le temps nous le dira. Quoi qu’il en soit, la star nous a convaincues en tenue d’agent intergalactique. Et voir une femme coller la raclée finale au méchant de l’histoire, après avoir brillamment piloté un vaisseau spatial, ça fait du bien!

Verdict final

Pour finir, «Valérian et la cité des mille planètes» combine à la perfection aventure, imaginaire, effets spéciaux, énergie féminine et émotion. On y fonce, à la vitesse de la lumière, assises dans notre vaisseau spatial, avec notre extraterrestre domestique sur l’épaule (manifestement, on n’a toujours pas atterri…).

«Valérian et la cité des mille planètes» de Luc Besson. En salles dès le 26 juillet 2017.


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