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Le savoureux destin de Thomas Bouledin: du Pont de Brent au plateau de France 2

Thomas bouledin pont de brent

A 23 ans, le chef pâtissier du Pont de Brent est l'un des candidats à l'émission «Qui sera le prochain grand pâtissier?».

© France 2 - «Qui sera le prochain grand pâtissier?»

«Dans le milieu, on m’appelle Robin des bois; parce que je suis celui qui vise le plus juste.» Ainsi plaisante, avec un subtil accent ensoleillé, le jeune Thomas Bouledin sur le plateau de l’émission culinaire de Jean Imbert. Il a beau prononcer ces mots avec humour, ses prestations n’ont pas tardé à impressionner le jury, charmé par la créativité et la soif de réussite de ce farouche candidat. Dès les premières épreuves, celui-ci offre aux spectateurs un aperçu de la motivation qui l'habite: «Mon ambition est de gagner. Je ne suis pas là pour enfiler des perles», annonce-t-il d'emblée. Voilà qui a le mérite d'être clair. Bien que le premier épisode, diffusé le 29 août 2017, ait bien failli mettre un terme à son aventure, Thomas a été retenu de justesse grâce à la beauté de ses desserts.

Bien décidé à devenir le «prochain grand pâtissier», ce concurrent de 23 ans débarque tout droit des cuisines du «Pont de Brent», le prestigieux restaurant étoilé de la région de Montreux, où il œuvre en tant que chef pâtissier.

Le parcours du conquérant

Né à Aubagne, dans le Sud de la France, Thomas Bouledin choisit de s'engager sur la voie de la gastronomie dès l'adolescence: au lycée, il choisit d'ajouter à ses matières la mention «Desserts de Restaurant», laquelle témoigne de son coup de foudre indéniable pour la pâtisserie. Une fois son diplôme en poche, le jeune homme fait ses armes auprès de grands chefs français. En apprenant via les réseaux sociaux que l’un de ses contacts quittait son poste au Pont de Brent, en Suisse, Thomas saisit l’occasion pour présenter sa candidature: grâce à la fusion d'un soupçon de chance et de talent, il décroche alors la place de chef pâtissier dans ce célèbre établissement.

FEMINA Vous qui avez commencé par vous former à la cuisine, comment la pâtisserie vous a-t-elle séduit?
Thomas Bouledin J’ai effectivement commencé en cuisine, mais j’ai rapidement ressenti un vrai coup de foudre pour la pâtisserie. Les deux sont très différents: en cuisine, on choisit des éléments de base qu’on embellit, alors qu'en pâtisserie, on part de rien, c’est une véritable transformation. En fait, c’est de la chimie! Aujourd'hui, je dirais sans hésiter que je préfère largement créer des desserts plutôt que des plats salés.

Comment êtes-vous arrivé dans l’émission «Qui sera le prochain grand pâtissier?»
Regarder les trois saisons précédentes m'avait donné une certaine envie de relever le défi, mais c'est un peu par hasard que j'ai fini par y aller pour de vrai. Ce sont eux qui m’ont directement contacté via Facebook, afin de m’inviter à me présenter au casting. Au départ, j’avais quelques réticences, mais les producteurs m’ont si bien vendu le concept, que j’ai décidé de tenter le coup. Et après les entretiens de sélection, j’étais surboosté! (Au casting, Thomas a été retenu parmi 250 candidats, ndlr.)

Quelles étaient ces réticences?
Au départ, je craignais un peu le côté «mis en scène» de la télévision. Les caméras, en soi, ne me faisaient pas peur: je ne suis pas quelqu’un de très réservé. J’étais un peu stressé, surtout au début de la toute première épreuve. Mais au final, je suis parvenu à faire abstraction des caméras. Dans ce genre de situation, on se focalise entièrement sur la tâche à accomplir. Je ne voyais plus mes collègues, ils n'existaient plus: tout ce qui m’importait était ce dessert qu’il fallait réussir à terminer.

Votre jeune âge vous a-t-il pénalisé durant ce concours?
On pourrait croire que cela représenterait un désavantage, surtout lorsqu’on se retrouve face à des candidats qui ont de nombreuses années d’expérience derrière eux. Mais la pâtisserie est un domaine où tout évolue très vite: moi, je suis arrivé avec des idées neuves, sans les brides que j’aurais pu avoir si j’avais eu dix ans d’expérience en plus. Et je pense que quand on a vraiment la «niaque», l’âge n’importe pas tant que cela.

Quel est le dessert que vous préférez réaliser?
Je dirais un Baba au Rhum, ou alors un Paris-Brest!

Recette: le soufflé au chocolat de Thomas Bouledin

- Faire fondre au bain-marie (ou au micro-ondes): 80 grammes de chocolat, avec 40 grammes de beurre

- Clarifier 2 œufs (séparer le jaune du blanc)

- Mélanger les jaunes au chocolat, et faire monter les blancs

- Peser 35 grammes de sucre

- En fin de foisonnement, ajouter le sucre au blanc, pour qu’il soit plus ferme

- On incorpore le blanc au chocolat mélangé aux jaunes, délicatement, en prenant garde à ne pas casser les bulles d’air

- Déposer le mélange dans des ramequins hauts, que l’on a beurrés et sucrés au préalable. (L’astuce : après avoir beurré les ramequins du bas vers le haut, à l’aide d’un pinceau, on recouvre le beurre de sucre.)

- Il ne reste plus qu’à faire cuire pendant 8 minutes, à 180 degrés.

Curieuses de voir le résultat en photo? Le lundi 11 septembre 2017, nous étions en direct de notre page Facebook avec Thomas Bouledin, qui nous montrera en live comment réaliser ce délicieux gâteau.

Informations pratiques

Retrouvez la suite de l’aventure de Thomas Bouledin dans l’émission «Qui sera le prochain grand pâtissier», tous les mardis à partir du 29 août 2017, à 21h sur France 2.


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