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J’ai testé: échanger mes cosmétiques avec ceux de ma mère

Freakyfriday

Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan dans la comédie «Freaky Friday», en 2003.

© DR

Sa première réaction en découvrant ma salle de bain: «Ma chérie, tu as BEAUCOUP trop de produits là-dedans, tu pourrais ouvrir une boutique!»

Ma première réaction en découvrant la sienne: «Maman, mais comment peux-tu survivre avec AUSSI PEU de choses?»

Avant de vous raconter cette drôle d’expérience, je vous donne tout de même quelques petites précisions: J’ai 24 ans, ma maman en a 51; nos cheveux ne sont absolument pas de la même couleur (je suis blonde et elle brune) et nos types de peaux ne sont pas identiques non plus. Niveau cosmétiques, je suis plutôt acheteuse compulsive, tandis qu’elle se montre très méticuleuse et demande toujours le conseil des professionnels, en magasin.

Tandis qu’en bonne «shopaholique» qui s’assume (presque), je me jette avec avidité sur n’importe quelle nouveauté, à condition qu’elle n’ait pas été testée sur les animaux (car je fais partie de celles qui ne supportent pas l’idée d’un rat qui souffre). Je pensais donc que tout opposerait ma routine beauté à celle de ma maman. J’avais tout faux.

18h 00: Découverte d’une trousse à maquillage

Une fois la première surprise passée, je réalise que les marques choisies par ma mère sont carrément au summum du chic: Clarins, L’Alpage, L’Occitane en Provence… rien de moins! Si elle ne possède que quelques produits de maquillage, disons le strict nécessaire, sa collection de soins destinés à chouchouter sa peau est plutôt impressionnante, sans être excessive. Préférant la qualité à la quantité, ma mère n’a opté que pour de très bonnes marques, ayant décidé depuis longtemps que le soin de l’épiderme vaut bien son prix (et en voyant son visage, je ne peux que lui donner raison).

«Et c’est quoi ça?» demande-t-elle en découvrant un illuminateur. Prenant conscience de l’absurdité de mes explications, je réponds:

«C’est pour attirer la lumière sur ton visage, au coin des yeux, sur les pommettes ou sur l’arc de Cupidon; c’est pour avoir l’air moins fatigué.» Est-ce que ça marche? Parfois. Quand j’ai bien dormi.

22h 00: Routine du soir

Debout dans la salle de bain de ma mère, je cherche de quoi me démaquiller. Une eau micellaire de chez Clarins me fait de l’œil depuis son étagère et je m’en saisis avec joie. Finalement, un seul produit peut suffire pour débarrasser à la fois mes yeux et mon visage des traces de la journée… Depuis mon sac à main, mon porte-monnaie réalise une petite galipette de joie en réalisant que je m’apprête peut-être enfin à faire quelques économies.

Au moment de nettoyer et d’hydrater ma peau, je réalise que le temps a réellement le don de transformer les besoins de notre épiderme. Les soins utilisés par ma mère sont beaucoup trop riches pour moi et je crains immédiatement de me retrouver avec un véritable clavier de boutons sur le front, le lendemain.

Afin de calmer mes inquiétudes, je teste une crème anti-âge pour le cou - juste pour le fun.

Au même moment, ma mère tente de nourrir son visage avec mes tubes de crème destinés aux peaux «mixes» et se voit obligée de vider un bon quart de leur contenu pour mettre fin à la désagréable sensation de tiraillement. «Tu n’as rien pour le contour des yeux?» me demande-t-elle en fouillant dans un tiroir. C’est vrai qu’il faudrait que j’investisse là-dedans. A ce moment-là, il me semble entendre des petits sanglots s’échapper de mon sac à main… Désolée, portemonnaie.

6h 30: Routine du matin

Au réveil, ma peau est douce; et, je l’avoue, mon cou n’a jamais été aussi lisse. Par contre, je brille davantage qu’une luciole en été et décide de me passer de l’étape hydratation, ce matin.

Problème numéro 1: Ma maman n’utilise pas de BB crème, ni de correcteur. Elle n’en a pas besoin! Cependant, j’éprouve quant à moi quelques difficultés à… quitter la maison sans avoir camouflé mes cernes. Désespérée, je tente d’appliquer un fard à paupières nude sous mes yeux fatigués. Le résultat est une simple et indéniable catastrophe.

Problème numéro 2: Son eyeliner s’applique au pinceau alors que j’ai l’habitude d’utiliser une pointe de stylo. Lorsque je sors de la salle de bain, ma sœur m’indique que je ressemble à Avril Lavigne; cela me suffit pour me jeter à nouveau sur l’eau micellaire.

Alors que je me décide à tout recommencer, ma mère me rejoint dans la salle de bain. «Mais, t’es super belle!» suis-je heureuse de constater en m’apercevant qu’elle a réellement utilisé le contenu entier de ma trousse à maquillage. «Tu t’es redessiné les sourcils?» Elle acquiesce, mais ajoute qu’elle ne souhaite pas sortir ainsi, que le look est trop «jeun’s» pour elle, que les noms «Urban Decay» et «Kat Von D» ne lui inspirent pas confiance. Aussi me fait-elle remarquer que je n’utilise pas la moitié des produits que je possède... Impossible de le nier. Sans même tenter de protester, je lui tends un coton d’eau micellaire et nous passons au démaquillage.

7h 00: Réalisation

Démaquillées, nous levons le visage vers le miroir. Comme je le précisais plus haut, nos cheveux ne sont pas de la même couleur et nos peaux ne se ressemblent pas. Toutefois, nous avons des yeux absolument identiques. Débarrassées de la couche superflue que représentent nos cosmétiques et nos rituels beauté, nous nous ressemblons énormément. Beaucoup plus que je le pensais.

Réalisant la ressemblance, comme s’il s’agissait de la première fois que nous nous voyions, nous sourions. Au coin de nos lèvres se creuse alors exactement la même fossette.


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